Merci à Xavier Caris, conseiller départemental pour sa participation.
Ce
n’était pas «le grand débat officiel» mais celui organisé par
les membres de l’association «Le Perray@Venir» que préside M.
Jean-Louis Baron, ce vendredi soir 22 février dans une salle prêtée
par la mairie, aux «Granges du parc».
Mais
fidèles à l’esprit de ce grand débat, nulle inscription
préalable n’était requise et c’est sans moyens de
communication autres que des affichettes placées sur des lieux
dédiés et derrière les vitrines de commerçants, ainsi que par une
annonce des «Nouvelles», qu’ils parvinrent à porter à la
connaissance des perrotins la date de leur manifestation.
N’oublions
pas le blog de l’association tenu par Marie José Peter de plus en
plus consulté par les habitants du Perray sur internet qui leur
permet d’avoir accès à une communication différente de celle de
la mairie.
Le
jour-dit, ils furent environ 28 à s’installer dans la salle où
les organisateurs avaient placé 4 tables autour desquelles
s’installèrent ceux et celles qui avaient choisi d’échanger
autour des 4 thèmes :
- la transition écologique
- la fiscalité et les services publics
- la démocratie et la citoyenneté
- l’organisation de l’État et des services publics.
C’est
ainsi que nos participants, très studieusement, se penchèrent sur
ces différents thèmes jusqu’à 22h30. Les organisateurs
collectèrent ensuite les réponses avant d’en faire remonter la
synthèse au niveau national sur la plateforme du Grand Débat :
Vous en trouverez également l'intégralité sur notre blog à la date du 26 février 2019.
Pas
moins de 57 contributions furent rédigées, les plus nombreuses (20)
portant sur «Démocratie et citoyenneté». Parmi celles-ci, dans le
but de lutter contre l’abstention: «le vote ne doit pas être
obligatoire par contre le vote blanc doit être pris en compte et si
la proportion de 40% est atteinte, une autre élection doit être
organisée».
Et
aussi : «l’utilisation de l’argent public par l’État (et les
collectivités locales), doit être rendu plus transparent, par une
facilité d’accès aux comptes, une clarification et une
simplification de ceux-ci».
Et
par ordre d’importance des contributions, viennent ensuite : «la
fiscalité et les dépenses publiques (16), avec la réduction de la
dépense publique mais aussi des mesures pour faire baisser le coût
de la vie ( supprimer les taxes sur les produits de première
nécessité (pâtes, pain, lait…). puis «la transition
écologique», si elle regroupa le moins de participants autour de la
table dédiée fut fructueuse par les contributions (13) avec des
préconisations de mesures pour lutter contre le «mitage» en
territoire semi-urbain pour préserver des terrains à vocation
écologique (espaces verts) et agricoles, ainsi que la nécessité de
faire prendre conscience de l’impact environnemental de grands
projets.
On
en vient au dernier thème : celui de «l’organisation de l’État
et des services publics» avec 8 contributions et la prise de
conscience, selon nos participants que «l’intercommunalité se
solde par la création d’un étage supplémentaire entraînant des
doublons».
Bref
des échanges enrichissants qui n’eurent rien de «formatés» et
encore moins, par l’absence de toute personnalité, hormis le
conseiller départemental, Xavier Caris, susceptibles d’influencer
la tenue des débats.