L'ECO QUARTIER OU L'ART DE FAIRE DIVERSION



450 LOGEMENTS CONCENTRÉS SUR UN MÊME LIEU ABERRANT !
VOYONS POURQUOI 

L' art de faire diversion c'est :
A travers l'Ecoquartier, faire accepter aux Perrotins, qui ne l'ont pas élue pour cela, un projet pharaonique de 450 logements sur 7 ha en zone humide


Et le pire dans l'affaire : Plus de 30 immeubles R+2 sur pilotis (équivalent à 30 immeubles des "Platanes" : 
  • C'est la circulation d'au moins 600 voitures supplémentaires,
  • C'est le stationnement de plus de 200 voitures à l'extérieur de l’Écoquartier et les 400 autres dans 3 parkings «silo», 
  • C'est 1200 à 1400 nouveaux habitants (soit l'équivalent de la ville «Les Bréviaires» ou deux fois la ville de «Vieille Église», d'où :
 DES PROBLÈMES DE CIRCULATION : 
  • sur le CD 61 jusqu'au Pont Marquant, et ensuite au centre ville,
  • sur le Chemin du Petit Pas, Chemin du Vieux Moulin jusqu'à l'aboutissement à Auffargis sur le chemin dit du «Pont de Bois». Celui-ci fut construit postérieurement, sur la commune d'Auffargis, à la construction de la ligne de chemin de fer en 1849 et rebâti en dur en 1936 suite à l'électrification de la ligne Paris-Le Mans et existe toujours au cadastre sur la commune d'Auffargis. D'où, si la commune du Perray, doit ou devrait améliorer l'axe routier, celle-ci n'a pas la maîtrise du débouché sur le CD 910,
  • par ailleurs, les trois entrées/sorties sur la CD 961 augmenteront le flux de circulation déjà très important et pour l'instant aucun projet d'aménagement de cette zone n'est prévu et de toute manière ne sera pas financé par le Département étant situé en agglomération. 
     UNE FORTE DENSIFICATION :
  • En zone pavillonnaire, ce qui entraîne une densité de plus de 80 logements à l'hectare (actuellement la densité est de 6 à 13 logements à l'hectare),
  • Ce qui aggrave forcément les nuisances sonores, la pollution de notre bassin de vie, avec des risques pour l'environnement (la faune, la flore, les mares, les rigoles et les étangs).
LA SITUATION DE LA PERCHE AUX MARES : GEOGRAPHIE ET HISTOIRE
 
Le site de la Perche aux Mares se situe à l'Est du Perray, le long de la RD 961 et du chemin du Chêne à la Femme jusqu'à l'Archangerie, d'une surface totale de plus de 20 hectares.

C'est le point le plus bas du Perray : construire des immeubles à cet endroit va conduire à des difficultés d'évacuation des eaux pluviales et usées. 

Notre bassin de vie au Perray en Yvelines, c'est ce patrimoine légué depuis l'époque de Louis XIV où furent entrepris le creusement des étangs ainsi que le grand lit de rivière. Or ce système de drainage naturel nous a en partie protégé lors des inondations de juin 2016. On prétend maintenant fragiliser par un bétonnage ce milieu très argileux et déjà saturé lors de fortes pluies suite à l'urbanisation de ces dernières années. De plus, le problème de l'alimentation en eau potable n'est pas à négliger.

D'ailleurs en acquérant dans les années 1980, 9 hectares sur le site de la «Perche aux Mares», l'intention du conseil municipal était de conserver ce «poumon vert» et de protéger cette zone classifiée «bocage» afin de maintenir le caractère rural de notre commune. Leur projet était d'aménager un lieu de vie convivial pour les Perrotins en construisant un stand de tir municipal, des jeux pour enfants, un stand de tir à l'arc, voire un stade de football, le tout dans un cadre préservé et partagé par les familles. Face aux difficultés de circulation que ce projet pouvait engendrer celui-ci fut abandonné.

DONC CONSTRUIRE LA C'EST BIEN FAIRE FI DES CONTRAINTES REGLEMENTAIRES ENVIRONNEMENTALES, VOYONS POURQUOI
    • L'Office National des Forêts (ONF) doit être concerté car d'une part le site de la «Perche aux Mares» reçoit par endroits, dans les fossés de déverse, les eaux pluviales de la forêt et d'autre part l'eau recueillie s'écoule dans des terrains privés par deux rigoles aboutissant semble-t-il dans le grand lit de rivière et la conduisant vers l’Étang de St-Quentin. Qui en a la gestion ?
    • Le SMAGER (Syndicat Mixte d'Aménagement des Étangs et Rigoles) gère l'eau des rigoles, des Étangs et du Grand Lit de Rivière, lorsque celui-ci déborde ou va déborder le surplus est évacué vers le bassin de l'Yvette intéressé par le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau). Qui gère l'entretien de ces fossés ?
    • Il est évident que l'installation de réservoirs ou de bacs de relevage est nécessaire (exemple Rue des Vergers) mais l'installation et la maintenance de ces équipements étant onéreuses, il est primordiale d'agir en concertation avec ces organismes.
    • L’Établissement Public Foncier des Yvelines a refusé d'engager une convention de partenariat prétextant que le dossier n'était pas réalisable.
    • Quant au Parc Naturel Régional (PNR) voici ce qu'écrit l’Écho du Parc dans son article «inondations 2016» de juillet 2017 : «...l’imperméabilisation croissante des surfaces avec l'urbanisation et la construction de chaussées a aggravé les inondations...» «Le Parc restaure ainsi les prairies et les zones humides qui sont autant de lieux possibles d'expansion de la crue...».

QUANT A LA DECHARGE ...DEPOLLUTION OBLIGATOIRE

«Tout dépôt d’ordures de quelque nature et de quelque dimension en un lieu où elles ne devraient pas être». On ne peut envisager d'épandre de la terre avant dépollution de cette décharge sauvage qui pollue le sol et les nappes phréatiques car elle située à proximité des habitations Rue du Chêne à la femme justement sur le site de la Perche aux Mares.

ET SI NOUS PARLIONS DES FINANCES

Comme nous l'avons démontré, ce projet fait l'impasse sur de nombreux problèmes pour «faire passer la pilule» auprès des Perrotins. Mais il est un aspect tout aussi important et encore plus occulté : celui des finances communales et les coûts non pris en compte :

2018 : l'année de tous les dangers pour nos finances communales :

Avec moins de recettes et plus de dépenses :

Alors qu'il est prévu une augmentation importante des dépenses de fonctionnement du budget communal, voici la situation :
    • une diminution de la dotation globale de fonctionnement (DGF),
    • la suppression de la taxe d'habitation (qui représente environ 20% des recettes),
    • l'augmentation du fonds de péréquation intercommunal (dotation des communes dites «riches» aux communes dites «pauvres»),
    • les capacités d'auto-financement de la commune sont réduites à néant et l'endettement n'a jamais été aussi important.
Trop de dépenses dites «d'études» injustement à la charge de la commune
    • les premières études liées à ce projet de constructions date de fin 2009. Ce que l'on ne comprend pas, c'est que dans sa «profession de foi» de 2014, sorte de «feuille de route » qui engage l'équipe majoritaire sur la mandature (2014-2020) il n'ait nullement été question d'un tel projet.
    • Mais ce n'est pas tout … Le dossier de création devait coûter environ 500 000 € HT en plus de 10 000 € de bureau d'études/ha. Depuis des frais d'études exorbitants, liés au fait que les constructions collectives seront édifiées en zone humide et protégée, ont été dépensés, de l'ordre de 2 à 3 millions d'euros. Pour mémoire en frais d'études : en 2017 : 1 200 000 €. 
Ces frais devraient être à la charge des propriétaires et des aménageurs et non à la charge de la commune déjà fortement endettée.
    • Mais ce n'est pas tout... Les constructions et l'entretien de la voirie et des réseaux divers tels que les sentes en bois et les passerelles sur pilotis, nécessaires à la circulation des piétons sera à la charge de la commune ainsi que les noues, l'éclairage, les espaces verts, les bassins de rétention, l'assainissement et la collecte des eaux pluviales sans oublier l'alimentation en eau potable. Compte tenu de la strate de la commune (6850 habitants) et de l'ampleur d'un tel projet, celle-ci n'est pas en capacité financière de répondre à une telle demande.

POURQUOI NOUS NE SOMMES PAS FAVORABLES À CE PROJET ?

Nous voulons construire, mais pas comme cela
car nous devons gérer notre territoire en respectant sa ruralité

Nous pensons qu'au Perray un si vaste «laboratoire» sur le site de la Perche aux Mares (plus de 450 logements) ne s'intègre pas dans la physionomie de notre commune semi-rurale.

C'est pourquoi nous proposons de construire à plus petite échelle, des lotissements s’intégrant dans le périmètre urbain existant selon le principe de développement durable dans des zones dites «dents creuses», c'est-à-dire des parcelles non construites entourées par des terrains bâtis qui ont été répertoriés et inscrits au Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.). Il en existe plusieurs sur la commune, en suivant ainsi les politiques actuelles de renouvellement urbain qui préfèrent la densification des zones urbaines à la consommation d’espaces agricoles et naturels.

PLUTOT UNE ORIENTATION VERS LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Les termes "écoquartiers" et "quartiers durables" désignent des zones urbaines conçues, aménagées et gérées selon des principes du Développement Durable. Ce mouvement parti de l'urgence écologique porte un désir de transformer les façons de fabriquer et d'habiter les villes. Si ce terme est aujourd'hui très prisé des médias et des professionnels de l'urbanisme, le concept n'est pas encore stabilisé. C'est souvent un quartier nouveau, mais nous pensons qu'un écoquartier doit également pouvoir être un quartier en rénovation.

Nos comportements et notre contribution à la vie de la ville sont aussi à questionner... un vaste chantier !

Plutôt que de construire un énorme quartier suivant les principes de l’Écoquartier, ne serait-il pas judicieux de commencer par une orientation «développement durable» sur toute la commune en proposant aux perrotins :
  • une aide financière, par le biais d'un groupement d'achats, pour l'installation d'équipements d'énergies renouvelables,
  • une aide financière pour l'achat d'un Vélo à Assistance Électrique (VAE),
  • une aide financière pour l'achat de récupérateurs d'eaux pluviales,
  • l'aménagement d'un réseau de circulations douces pour relier les quartiers entre eux et la gare,
  • l'installation, avec l'aide de la CART, de bornes de recharges pour véhicules électriques,
  • la construction d'un quartier paysagé à la Perche aux Mares, avec des jardins partagés, une piste piétonne et cyclable, un parc familial pour se retrouver avec terrain de pétanque par exemple, des animations, un parcours santé, une petite ferme, des passerelles au-dessus des espaces humides aménagés pour la découverte de la flore et de la faune …

LES LOGEMENTS SOCIAUX SUR NOTRE COMMUNE

La S.R.U. (Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains) est respectée et sera respectée sur le territoire de la commune. Notre commune n'est pas identifiée comme commune «carencée».

Les conseillers municipaux «Le Perray @Venir»

leperrayavenir.blogspot.fr/



QUELQUES PHOTOS DU SITE DE LA PERCHE AUX MARES

Déverse des eaux de la Perche aux Mares - Chemin de la Rougerie
Fossé non entretenu sur terrain privé obstruant l'évacuation des eaux pluviales
La Perche aux Mares

Prolongement du Grand Lit de Rivière
Les près de la Perche aux Mares inondés
Mare de l'Archangerie - Déverse des eaux de ruissellement de la forêt
Fossé de déverse des eaux pluviales vers la Perche aux Mares
Décharge municipale sauvage de la Perche aux Mares
Décharge municipale comblée sur un terrain pollué
La Perche aux Mares
Fossé non entretenu sur terrain privé
Fossé non entretenu sur terrain privé obstruant l'évacuation des eaux pluviales