Un stage, facultatif et payant, va être proposé aux conducteurs novices pour leur permettre d'atteindre les 12 points plus rapidement et d'écourter le permis probatoire (6 points).
En effet, à partir de 2019, une formation "post permis" non obligatoire leur permettra de réduire d'un an l'attente pour obtenir leurs 12 points.
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La journée de formation devrait ressembler à un stage de récupération de points : tester les réflexes et se perfectionner sur un simulateur. Les novices qui ont déjà perdu des points sont exclus du dispositif, dont le prix sera fixé par les auto-écoles. La mesure entrera en vigueur en janvier 2019.
Une formation, mais pour quel public ?
Certains émettent toutefois des réserves sur cette nouvelle mesure, notamment car les novices qui auront perdu un ou des points dans les six mois après l'obtention de leur permis seront exclus du dispositif, explique la secrétaire générale de la prévention routière. Sans compter le coût de la formation qui pourrait impacter les jeunes conducteurs modestes, et ce alors que les prix du permis de conduire sont déjà élevés.
Selon les professionnels interrogés par le quotidien, il faudra compter une centaine d'euros pour cette mini-formation. "Les experts sont encore en train de plancher sur le contenu exact de la formation, mais l'on sait qu'il s'agira de provoquer des confrontations, un peu sur le modèle des stages de récupération de points", explique Bruno Ganancher, président du réseau d'auto-écoles ECF.
Pour l'instant, cette formation d'une durée de 7 heures, sera dispensée en groupe, dans des auto-écoles labellisées. Le dispositif sera réévalué au fur et à mesure, et surtout il ne sera pas disponible partout. Sur 13.000 écoles de conduite en 2018, seules une cinquantaine serait labellisée par le ministère de l'Intérieur.
Elle devra être effectuée entre les 6e et 12e mois qui suivent l'obtention du permis. Le détenteur d'un permis B verra sa période probatoire réduite de 3 à 2 ans et de 2 à 1 an et demi pour celui qui aura effectué la conduite accompagnée.
S'attaquer à la "surconfiance" des jeunes
Cette formation a pour objectif de s'attaquer au phénomène de "surconfiance" des jeunes et de susciter chez eux "un processus de réflexion sur leurs comportements au volant et leur perception des risques au moment où ils acquièrent davantage d'assurance".
S'attaquer à la "surconfiance" des jeunes
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| La France pittoresque |
En ce qui concerne le contenu de la formation, elle devrait être théorique, "avec des thématiques sur la drogue, l'alcool, comment prévenir la transgression des règles", indique pour BFMTV Frédéric Martinez, directeur du réseau Ecoles de conduite françaises.
Pour plus de précisions lire le :
Décret n° 2018-715 du 3 août 2018 pris en application de l'article L. 223-1 du code de la route