Au Fil des Rigoles |
Les coins-coins du canard - épisode 2 |
Y-a-t-il une bonne
identification des besoins sociaux réels et des moyens pour y faire
face, au Perray ?
Et d’abord l’accessibilité pour les handicapés :
Il reste à faire et
cette exigence n’est pas suffisamment prise en compte dans les
programmes annoncés. Imagine-t-on que pour «La Perche aux Mares»
où la mairie prévoit de construire des logements collectifs sur
pilotis, les personnes à mobilité réduite et sur fauteuils
roulants puissent facilement utiliser leurs logements ?
Et que dire de la gare qui n’est pas bien sûr de la compétence communale mais d’autres villes (Plaisir-Les Clayes par exemple) se donnent bien les moyens de rendre leurs gares accessibles. Il ne s’agit pas comme trop souvent de déplorer et de rejeter les responsabilités sur les autres. C’est au quotidien qu’il faut se battre pour faire changer les choses.
Et que dire de la gare qui n’est pas bien sûr de la compétence communale mais d’autres villes (Plaisir-Les Clayes par exemple) se donnent bien les moyens de rendre leurs gares accessibles. Il ne s’agit pas comme trop souvent de déplorer et de rejeter les responsabilités sur les autres. C’est au quotidien qu’il faut se battre pour faire changer les choses.
Un pied dedans, un
autre dehors avec les aides-ménagères :
Lors d’un récent
conseil municipal (5 avril 2018), la commune a contesté une retenue (30 820€) faite par la Communauté d’Agglomération Rambouillet-Territoires,
au titre de la gestion des aides ménagères, devenue depuis le 1er
janvier 2017 une des compétences que Rambouillet-Territoires exerce
pour le Perray comme pour d'autres communes de la CART.
Lors de la même séance, une délibération portant sur l'attribution de compensation définitive 2017 (1 953 818€) a été approuvée à l'unanimité. Par contre le montant de l'attribution de compensation provisoire pour 2018 d'un montant de 1 922 998€ n'a pas été approuvée par la majorité mais a été provisionnée au budget primitif 2018. Lorsque nous soulignons cette contradiction, Mme Le Maire précise "que ces votes "contre" reflètent une position politique" (voir PV du 5 avril 2018).
Lors de la même séance, une délibération portant sur l'attribution de compensation définitive 2017 (1 953 818€) a été approuvée à l'unanimité. Par contre le montant de l'attribution de compensation provisoire pour 2018 d'un montant de 1 922 998€ n'a pas été approuvée par la majorité mais a été provisionnée au budget primitif 2018. Lorsque nous soulignons cette contradiction, Mme Le Maire précise "que ces votes "contre" reflètent une position politique" (voir PV du 5 avril 2018).
On nous dit également lors de cette même séance (et
c’est inscrit dans le procès-verbal) qu’une de ces
aide-ménagères aurait démissionné car ses nouvelles missions ne
seraient plus circonscrites à la seule commune du Perray. Il semble
bien que les vraies raisons soient ailleurs.
Combien de temps encore
cette municipalité comprendra qu’il faut désormais jouer
collectif dans cette affaire de communauté d’agglomération et que
les Perrotins n’ont rien à gagner à ce petit jeu personnel.
Identifier les besoins
sociaux avant de décider :
Lors du conseil municipal
du 25 janvier 2018, il fut question d’une analyse des besoins
sociaux sur notre commune et qu’un constat serait dressé le 22
mars...Rien à notre connaissance en tous cas. On apprenait toutefois
lors de cette séance publique -à ce propos pourquoi quasiment aucun
Perrotin n’assiste à ces séances pourtant édifiantes quant à la
conduite des affaires communales- qu’il existe 203 allocataires de
la CAF, c’est à dire des personnes gagnant moins de 1043€/mois.
Certes, des besoins
peuvent être identifiés au travers de la fréquentation scolaire.
Mais est-ce réellement le cas ? D’autre part, quel accueil est
réservé à ceux et celles qui ont le plus besoin ? Il suffit de
constater que la fréquentation de la permanence du Secours Populaire
ne diminue pas. Dans ce contexte la décision qui fut prise, certes
motivée par le coût, de fermer le Centre de Loisirs sans
Hébergement, faute d’effectifs d’enfants suffisant entre Noël
2018 et le Jour de l’An 2019 est-elle bien judicieuse au regard de
besoins sociaux non encore identifiés ?