Tout le monde, IL EST BIO ?

En 2019, selon l'Agence française pour le développement de l'agriculture biologique, 9 français sur 10 déclarent avoir consommé du bio et près des 3/4 consomment bio régulièrement (au moins une fois/mois), 14% en consomment même tous les jours.

LE POINT SUR 10 IDÉES REÇUES


Le Bio ne contient pas de pesticides ?

VRAI. Le cahier des charges du label européen le plus connu, AB, est très strict sur cette question. Mais il ne stipule pas, par exemple, qu'il faudrait installer sur une parcelle éloignée des zones polluantes (autoroutes, incinérateurs) ou dont on aurait au préalable la qualité du sol (ce qui explique que laits ou oeufs bio puissent être malgré tout contaminés en dioxines).

Le Bio est 100% NATUREL ?

FAUX. Une cinquantaine d'additifs, parmi les moins nocifs, sont autorisés en bio (contre plus de 300 dans l'industrie conventionnelle), et 8 conservateurs (contre 50). C'est mieux que le non-bio. Mais la charcuterie bio peut légalement contenir des nitrites et le vin bio des sulfites (ainsi qu'une cinquantaine d'intrants et d'additifs). Préférez les charcuteries sans nitrites, et le vin de petits producteurs dit "naturel" même si ce n'est pas un label agrée.

Le Bio est forcément écolo ?

FAUX. Le label AB peut être apposé sur les produits qui ont voyagé à travers le monde, et qui affichent un bilan carbone déplorable. D'autres nécessitent trop d'eau et/ou entraînent de la déforestation (quinoa ou huile de palme, légale en bio). Et le bio peut être emballé dans autant de contenants en plastique que les autres produits. Mais, puisqu'il n'a pas recours aux pesticides, il est, de ce côté, plus respectueux de l'environnement.

Le Bio est meilleur au gôut ?

VRAI. C'est souvent le cas pour les produits non transformés. Faites le test avec une pomme bio du verger d'à côté.

Le Bio vaut toujours mieux que le non-bio ?

VRAI. Produits bruts et transformés sont de toute façon moins pollués que les autres ...Ce qui ne dispense pas de garder l’œil ouvert sur leur provenance, leur composition, leur prix, leur bilan carbone.


               

                    
 

                 

                           

La base pour manger sain et éthique :
  • acheter local, de saison et en circuit court (limiter les intermédiaires entre le producteur et le consommateur)
  • fuir les produits transformés et CUISINER,
  • bannir les emballages, privilégier le vrac et les contenants en verre,
  • faire confiance aux labels, vérifier les provenances, se méfier du marketing green.