Un nombre croissant de projets de mini forêts voient le jour un peu partout en France, ces dernières années, et notamment en zone urbaine.
Projets souvent portés par des municipalités ou des associations, tous se revendiquant de la méthode de Miyawaki, dans l'idée de créer des "poumons verts".
C'est comme cela que nous avons vu s'implanter des mini forêts dans les écoles, les collèges avec pour objectif de déminéraliser certaines zones et de créer ainsi un mini écosystème végétal s'inspirant des mécanismes d'une forêt naturelle.
La méthode Miyawaki en quelques mots par l'association Boomforest
Cette méthode est très souple et peut être appliquée dans des milieux
très divers,
- comme des bords de routes pour absorber le bruit et la pollution,
- des rives délaissées pour contenir les inondations,
- des terrains en pente pour prévenir les glissements de terrain,
- ou n’importe quel milieu urbain pour former des îlots de fraîcheur.
Chaque
plantation, qu’elle soit en zone rurale ou urbaine, permet de développer
les corridors écologiques pour la biodiversité.
Les principales caractéristiques de la méthode sont les
suivantes :
- une attention particulière au sol, qui doit être suffisamment riche et meuble pour que les jeunes racines s’y implantent bien. Si le sol est dégradé, on l’amendera avec des matières naturelles et simples à trouver pour le rendre plus propice à la plantation,
- une plantation dense d’arbres, à 3 arbres au m² sous nos latitudes, pour favoriser la communication racinaire, limiter la croissance d’herbes adventices et créer une situation de compétition vertueuse pour la lumière,
- une sélection d’espèces d’arbres et d’arbustes adaptées au lieu, c’est-à-dire faisant partie de la végétation potentielle naturelle du lieu.
