Et ça continue ! Nouveaux rebondissements aux Platanes



L'Association de Locataires des Platanes a envoyé aux élus un courrier adressé à Madame le Maire, qui en dit long sur la gestion des logements sociaux au Perray en Yvelines.

L'ensemble immobilier des Platanes a été vendu au bailleur social "Toit et Joie" (voir nos articles sur le sujet : 4 avril 2019, 21 septembre 2018, 4 juillet 2017, 30 juin 2017 et 23 mai 2017).

La régularisation des charges locatives 2018 a permis de révéler des dysfonctionnements inimaginables concernant la gestion du parc des logements sociaux (augmentation de 180% du poste "Espaces verts").

Les élus décisionnaires se sont permis de raccorder un équipement public (vidéoprotection) sur un compteur alimentant les parties communes des logements des Platanes, faisant ainsi supporter aux locataires les charges y afférentes.

Incompétence ou ……..!!!!

Courrier de l'Association des Locataires des Platanes

Objet : Charges 2018

Mme le Maire.

Vous avez missionné le nouveau propriétaire de l’ensemble immobilier des platanes pour effectuer à votre place la régularisation des charges locatives de l’année 2018. Néanmoins, la gestion des logements ayant été effectuée par vos soins pendant cette période, la société « TOIT et JOIE » n’est pas à même de répondre à nos attentes et questionnements, et nous demande de revenir vers vous.

A propos de PERRAY 1 du 1 au 20 allée des platanes.

Vous avez pris la liberté en 2016 sans en parler à quiconque, d’effectuer le raccordement électrique d’un équipement public (vidéo surveillance) sur un compteur alimentant les communs des locataires dont l’abonnement et la consommation sont supportés entièrement par eux-mêmes.

La mise en service de cet équipement a débuté en janvier 2017 alors que vous aviez déjà mis en vente la résidence des platanes créant aujourd’hui une servitude envers l’acquéreur, servitude n’apparaissant d’ailleurs pas sur l’acte de vente.

Lors de la régularisation des charges 2017 en 2018, nous avions soulevé le problème de cette caméra et indiqué notre désaccord mais vous n’avez même pas dénié nous écouter ni même admis l’existence de cet équipement. Aujourd’hui, et à notre demande auprès de « toit et joie » vous admettez l’existence de cette caméra et d’un revers de main vous proposez une indemnisation de sa consommation en vous basant sur des données constructeur de cet équipement.

Nous avons le regret de vous informer que nous n’acceptons pas que des équipements étrangers à la résidence soient alimentés par un compteur destiné aux seules consommations des locataires.  

Nous vous demandons donc sans tarder de bien vouloir déconnecter votre système vidéo public du compteur électrique considéré et de rechercher le cas échéant une autre source d’alimentation (peut être chez un riverain). Nous vous demandons également de prendre entièrement à votre charge les factures (abonnement et consommation) d’électricité afférentes à ce compteur et ce depuis la mise en service de la caméra.
 
A propos de PERRAY 2 du 22 au 28 allée des platanes.

Nous constatons pour l’année 2018 une augmentation du poste espaces de 180%. Nous avons fait part de notre questionnement à « TOIT et JOIE » qui, se retournant vers vous, a obtenu la réponse qu’un nouveau contrat aurait été passé courant 2017 en ne prenant pas en compte l’année entière, ce qui expliquerait que les factures de l’année 2018 soit plus importantes que 2017.

Soit, mais cette dernière a bénéficié des mêmes prestations que les autres années. L’augmentation de 180% est ici comparée avec les années 2017, 2016 et 2015 ce qui réduit votre justification à néant.

Auriez-vous négocié en 2017 une augmentation démesurée de 180% sur les contrats espaces verts ? Les interventions de cette entreprise sur la commune ont-elles aussi subies une telle augmentation ?  Nous sommes donc en désaccord sur cette augmentation non justifiée et vous demandons de vous en expliquer plus précisément. Nous vous précisons que les charges ne sont récupérables que sur présentation de factures à condition que celles-ci ne soient pas fantaisistes et dans la continuité des années précédentes lorsque la charge de travail n’a pas subi de modification.

Dans l’attente de réponses satisfaisantes, nous vous prions de croire, Mme le Maire, en nos sincères salutations.