Tribune novembre/décembre 2017

Madame, Monsieur,


Pourquoi UN ÉCOQUARTIER et pas Le Perray ÈCOVILLE ?




Mais si, nous voulons des logements pour tous, mais pas à «La Perche aux Mares»

Pour un écoquartier mais pas avec une dimension urbaine




Préserver notre cadre de vie : Une zone humide n’est pas à urbaniser.

Comment peut-on affirmer que cette zone, où les constructions existantes sont des pavillons et dont la densité n’excède pas 6 à 13 logements à l’ha , ne sera pas bouleversée par ce qui deviendra un quartier de «plots» sur pilotis de 450 logements (soit une densité de 70 logements à l’ha) qui ne s'intègrent pas à l'environnement d'une commune semi-rurale !

Avec une si forte concentration de logements au même endroit, il est à craindre une forte augmentation de véhicules qui en rejoignant la RN10 engorgeront inéluctablement le centre ville déjà très fréquenté.

Moins de recettes, plus de frais !

4e groupe scolaire, crèche, équipements collectifs, infrastructures... : alors que les besoins risquent de ne pas être au rendez-vous, car les constructions prévues n'abriteront pas de familles nombreuses ! Le tout avec une diminution de la dotation globale de fonctionnement, la suppression de la taxe d'habitation (qui représente environ 20% des recettes), l'augmentation du fonds de péréquation intercommunal.

Nous devons gérer notre territoire en respectant sa ruralité !

Nous devons travailler en priorité sur la ville existante et proposer des formes urbaines adaptées pour lutter contre l’étalement urbain, et que l'’esthétique et les ambiances proposées ne soient pas en rupture avec celle-ci. D'autant que le volet social est complexe à intégrer.

L’existence du quartier seul ne suffit pas.

La démarche Écoquartier doit s'inscrire au sein des «Contrats de Ruralité» comme l'outil
pertinent pour conduire les projets d’aménagement.

Bonnes fêtes de fin d'année.



Les élus le « Perray@venir"
Jean Louis BARON, Marie-France GROSSE, Marie-José PETER, Pierre TESSIER